Jules Yvard

13 septembre 2007

« Chantre de la vie rurale » est le titre choisi par Jules Yvard pour cette nouvelle exposition de l’écomusée qui tente d’explorer, ici, le regard que les personnes du monde rural portent sur leur univers. Jules Yvard, fils d’agriculteurs, est né en 1931 à St Germain-sur-Sarthe. Pratique peu fréquente pour sa génération et son milieu, il suit des études au collège privé de Fresnay-sur-Sarthe et y découvre le dessin. Il travaille ensuite à la ferme pendant plusieurs années. Atteint d’une grave maladie, il doit garder la chambre pendant de longs mois. Son immobilité forcée le mène à dessiner pour occuper son temps. Cet incident survenu dans sa vie de jeune homme contribue à forger son parcours, le dessin est un refuge qui lui permet d’exprimer son amour de la terre et sa fascination pour les visages. Il espère reprendre la ferme de son père sans y parvenir. A l’âge de vingt-huit ans, il quitte l’exploitation familiale et travaille, entre autre, dans une coopérative sarthoise puis dans une administration agricole de l’Orne.

Si Jules Yvard demeure dans le milieu agricole, il mène une vie de déplacement et d’heures de bureau, très différente de ce qu’il espérait. Celle d’une existence aux champs que l’on arpente chaque jour où il est possible d’observer chaque détail du changement de saison, de savourer chaque rencontre, de vivre dans un environnement où la nature est omniprésente. Son attachement au monde rural est tel qu’il reconstitue, en dessinant, le lien d’intimité perdu avec la campagne. De plus, il s’est découvert une passion pour la photographie que son changement d’orientation professionnelle a contribué à amplifier. Lors de déplacements, il emporte son appareil photo. Son travail itinérant dans le monde rural des départements de l’Orne, de la Mayenne et de la Sarthe, lui a permis de saisir des modes de vie, des gestes, des visages, des paysages qu’il photographie. Il engrange ses sujets qu’il reprend à l’encre de chine dans son atelier de La Chapelle-St-Aubin. ( sources Ecomusée du Perche).

J'ai eu le plaisir de parcourir cette exposition avec Jules Yvard le week-end dernier.

Quelques oeuvres sur les 52 exposées.

Jules Yvard devant un dessin représentant sa grand mère.

Exposition du 17 juin au 30 décembre 2007 à l’Écomusée du Perche

dans le cadre du Prieuré Ste. Gauburge à St.Cyr la Rosière ( orne ).

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Tags: Gauburge, Jules, Prieuré, Yvard

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Commentaires

Patrick

24/12/2011 14:48

Texte transmis par sa soeur Jacqueline, lors des obsèques de Jules Yvard. J U L E S Vous tous . . ici . . connaissiez Jules ou . . Monsieur YVARD . . notre frère. Merci de nous accompagner en ce jour, en témoignage de votre Amitié pour lui. C’était un homme effacé . . . peu bavard . . . solitaire . . . mais au cœur très sensible ! Il aimait la nature . . . les oiseaux . . . se promener en forêt . . . avec sa chienne. Lors de ses promenades : il prenait de superbes photos qu’il reproduisait . . . avec art et minutie . . . à la plume et à l’encre de Chine. Jules exposait ses chefs-d’œuvre dans nos jolis villages sarthois, où tout le monde était émerveillé par son talent inné . . . . Tout était réalisé avec . . . des points . . . uniquement ! ! Heureux sont ceux qui possèdent quelques tableaux, dessins ou portraits qu’il faisait avec Amour. . . Patience . . . et . . . Passion . . . car c’est une fortune ! ! Pour Jo, notre belle-sœur : la perte d’un être cher cause un bouleversement : l’endeuillée vit désormais en supportant l’absence de l’être aimé . . . elle assume seule . . . et . . . dans la douleur . . . certaines activités et . . . se reconstruit une vie par étapes . Courage donc Jo . . . ainsi qu’à tes enfants et petits-enfants qui, eux aussi, sont dans la peine ! ! Au revoir Jules . . . tu t’es envolé pour un long voyage . . . Merci d’être présent dans ces moments difficiles et garde nous une place près de toi . . . au ciel . . . quand notre heure sera arrivée ! Le Seigneur nous l’avait prêté . . . il lui a manqué . . . il l’a rappelé !